• Bonjour à toutes et à tous,

    vous avez, comme moi, pris connaissance du report de l'Assemblée Générale, de ce fait, je remet la journée du jeudi 13 avril à notre calendrier des rencontres généalogiques.

    Bonne fin de semaine et à jeudi prochain.

    Alain 

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  • J'apprends la date de l'AG d'anim'action, elle coïncide avec la prochaine rencontre généalogique, j'annule cette dernière, cela me paraît difficile de faire cohabiter les deux.

    Nous nous retrouvons pour parler de généalogie le 27 avril.

    Bonne fin de semaine

    Alain

     

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  • JUSTIFIER SON IDENTITE

    L'identification des personnes durant l'Antiquité et le Moyen Âge est régie principalement par la « reconnaissance interpersonnelle » (comme notamment illustré dans le film Le Retour de Martin Guerre en 1982). Progressivement les pouvoirs centraux instaurent un état civil, voulant connaître leurs ressources humaines pour des questions de fiscalité, de police, pour lever des troupes militaires, etc. Cet état civil est tenu par l'Église à travers les registres paroissiaux avant d'être porté par les mairies à la Révolution en septembre 1792, l'an I de la république.

    Vos papiers!



    Au XVIIIe siècle, alors que la justice royale se formalise, les papiers d’identité (sauf-conduit, extrait de baptême) laissent place progressivement au passeport (apparu sous Louis XIV, pour ceux qui se rendent à l'étranger). A la révolution, il s'applique aussi au déplacement intérieur, notamment lors de changement de canton. Supprimé par la suite, il revient en août 1914. De façon générale, le document justifiant de son identité, sert au contrôle par la maréchaussée des « classes dangereuses » (vagabonds et mendiants, registres de déserteurs, carnets sanitaires lors de grandes pestes, étrangers et ouvriers).

    Vos papiers!

     

     

    En 1921, le préfet du département de la Seine, Robert Leullier, instaure la première carte d'identité française pour remplacer la pratique qui exigeait la présence de deux témoins pour toute démarche administrative. Marquant une étape décisive dans la rationalisation et l'uniformisation des pratiques étatiques d'identification des citoyens, le succès de cette carte fut mitigé : des problèmes d'ordre matériel ralentissent sa mise en place, la presse de gauche comme de droite condamne la prise de l'empreinte digitale qui assimile le citoyen au délinquant. Bien que le préfet Leullier projette de la rendre obligatoire, elle ne reste que facultative. Depuis ça n'a pas cessé d'évolué et ce n'est certainement pas fini.

    LE LIVRET D'OUVRIER

     

    Le livret d'ouvrier dans sa forme définitive fait son apparition en 1781, supprimé sous la révolution en 1791. Il est remis en service par le Consulat le 12 avril 1803, généralisé par Napoléon. L'usage se décline systématiquement à partir de 1860, sous Napoléon III, pour s'éteindre en 1890.

    Il permet le contrôle des déplacements des ouvriers par les autorités auxquelles il doit être présenté à de multiples occasions. L’ouvrier est tenu de faire viser son derniers congé par le maire ou son adjoint, et de faire indiquer le lieu où il propose de se rendre. Tout ouvrier qui voyage sans être muni d’un livret ainsi visé est réputé vagabond, et peut être arrêté et puni comme tel, afin de « domestiquer le nomadisme des ouvriers». 

    Vos papiers!Vos papiers!Vos papiers!

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  • Connaissez-vous le site GENWEB, un site généraliste qui sert de passerelle pour un accès à des informations de généalogie, je cite notamment le lien avec les associations par département, elles peuvent être une réponse à des recherches qui n'aboutissent pas.

    Pour exemple :

     Le CERCLE GENEALOGIQUE DU PAYS DE CAUX

     

    Le Cercle généalogique du pays de Caux n’a d’égale que la générosité de cette association à les partager gratuitement en ligne. Depuis quelques mois, les bénévoles ont notamment entrepris d’établir une liste de marins décédés loin de chez eux (en mer, à l’hôpital, ou autres lieux) entre 1694 et 1951 pour les quartiers de Dieppe et Fécamp. Rappelons que le quartier de Fécamp va d’Étretat à Sotteville-sur-Mer et celui de Dieppe de Saint-Aubin-sur-Mer au Tréport.

    Cette liste, qui peut aussi concerner d’autres quartiers, est classée par ordre alphabétique et indique la date du décès, le nom du bateau, les nom, prénom et profession du marin, ainsi que son quartier d’origine. Elle évolue sans cesse et vous pouvez la télécharger librement au format PDF.

    Certaines de ses lignes sont surlignées en vert : elles concernent des marins pour lesquels il existe un article détaillé sur les circonstances du décès dans les archives du Cercle généalogique du pays de Caux. Ces détails sont en revanche réservés aux adhérents. La consultation du blog de l’association reste, elle, accessible à toutes et tous et elle vous permettra de savoir s’il existe une mise à jour de la liste des marins morts en mer.

    Liens utiles

     

    Une autre information, elle confirme le développement des ressources numérisées.

    L'OFPRA

     

    Lors du dernier sommet franco-espagnol du 19 janvier 2023, une déclaration d'intention a été signée entre le directeur de l'OFPRA et le représentant du ministère de la Culture espagnole pour mener à bien la numérisation des archives de l'OFPRA sur l'exil espagnol. Cela fait suite à l'adoption par l'Espagne en octobre 2022 d'une loi sur la mémoire démocratique. Celle-ci comporte d’importantes dispositions sur les archives de l'exode espagnol, sur la protection des fonds et leur centralisation. C'est l'Espagne qui va financer la numérisation des fonds conservés par l'OFPRA sur ce thème.

    Les fiches et les dossiers seront indexés afin de constituer une base de données interrogeable. Les modalités de mise à disposition ne sont pas encore définies, mais il n'est pas prévu de mettre l'intégralité de ces fichiers en ligne, car ils comportent des mentions et des données personnelles et pour certains, leur délai de communicabilité de 50 ans n'est pas encore atteint. Toutefois, une dérogation générale est évoquée afin de permettre une diffusion plus large, les craintes de répression sur les personnes concernées et leurs descendants n'ayant pas lieu d'être.

    Liens utiles

     

    Bonnes recherches.

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  • Le site s'enrichit :

    Après les registres de contrôles de troupes d’Ancien Régime (1682-1793), Mémoire des hommes vient de mettre en ligne 1 676 registres des séries 16 et 17 YC qui comprennent pour l’essentiel les registres matricules de la Révolution et du Consulat.

    Les registres GR16 et 17 YC couvrent une période qui va des premières levées de volontaires, en 1791, à la constitution puis la dissolution des demi-brigades (1793-1803) mais leur spectre chronologique est en réalité plus vaste, allant de 1747 à 1839, car certains registres des bataillons de volontaires ont été conservés et poursuivis malgré le changement de dénomination des unités.

    C’est sous la Révolution que l’usage du terme de « registre matricule » s’est généralisé en remplacement des termes « registres de signalement » ou « registres de contrôles de troupes » utilisés auparavant. Ces registres matricules diffèrent cependant de ceux qui sont conservés dans les dépôts d’archives départementales dans la mesure où ils sont propres à chaque unité.

    Ils étaient établis en double, au moment de la levée des soldats, et l’un des deux était renvoyé au ministère, formant la collection aujourd’hui conservée par le Service historique de la Défense (SHD) à Vincennes. Les numéros des bataillons ou des demi-brigades se suivent mais certains numéros sont manquants : parfois le bataillon ou la demi-brigade existe sur le papier mais n’a jamais été constitué dans les faits ; parfois le registre n’a jamais été complété, jamais été envoyé à l’administration ou a été perdu ou détruit ; parfois enfin, le registre utilisé est en fait celui d’une unité antérieure que l’on a conservé et continué à remplir.

    MEMOIRE DES HOMMES

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