Bonjour à toutes et à tous,

nos rencontres à venir, le jeudi

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18 janvier 2024, j'espère mon retour

la suite, classique, semaine impaire, jeudi 14 h.

Bonne journée et plus

Alain

Les archives départementales (pas toutes encore) mettent en ligne une nouvelle ressource, les tables d'enregistrement, c'est le cas pour la Seine-Maritime (en cours d'être complétés), elles répondent en particuliers pour les Successions et Absences à la recherche de décès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonne recherches

Alain PHILIPPE

 

DISPENSE DE MARIAGE CIVIL

Il n'est pas rare de rencontrer dans les registres paroissiaux des dispenses de mariage, (un sacrement catholique) généralement des dispenses de parenté ou de consanguinité, mais ce ne sont pas les seuls. C'est le curé de la paroisse qui se charge des demandes auprès de son évêque.

L'âge : L’homme ne peut contracter validement mariage avant quatorze ans accomplis, et la femme avant douze ans accomplis (puis 16 et 14 ans au XIXe siècle).

La consanguinité : La consanguinité simple nécessite des dispenses jusqu'au quatrième degré inclus.

L'affinité : Il y a deux sortes de parents d'affinité :

- les parents d'affinités qui viennent du mariage, sont ceux qui étaient parents de consanguinité, de celui ou de celle avec qui l'on a été marié. (pour bien connaître les parents d'affinités qui procèdent au mariage, il faut compter le père ou la mère de celui ou de celle avec qui l'on a été marié, comme s'ils étaient ses propres père et mère). Nécessite des dispenses jusqu'au quatrième degré inclus.

- les parents d'affinité, qui viennent de la copule illicite, sont ceux qui ont eu de mauvais commerces avec les père ou mère, frère ou sœur, cousin ou cousine germains de celui ou celle que l'on veut épouser (pour bien connaître ceux qui procèdent de la copule illicite, il faut considérer les père ou mère de celui ou de celle avec qui on l'a commise, comme s'ils étaient ses propres père et mère). Nécessite des dispenses jusqu'au deuxième degré inclus.

L'affinité spirituelle : L'affinité spirituelle procède du baptême, parce que celui ou celle qui a tenu un enfant sur les fonds baptismaux, contracte avec lui une affinité qui le rend comme son père ou sa mère, il contracte en outre une autre affinité avec les père et mère de l'enfant (compaternité).

L'affinité « survenante » : L'affinité « survenante » est un crime qui se commet par des gens mariés ; à savoir, le mari ayant de mauvais commerces avec la sœur, la nièce ou cousine germaine de sa femme, et la femme avec les frères, neveux ou cousins germains de son mari.

Honnêteté publique : Mariage non consommé :
si l'homme veut épouser une des parentes de celle avec qui il a été marié mais que la mort a dissous ce mariage avant la consommation (dispense nécessaire jusque au quatrième degré).

Honnêteté publique : Fiançailles :
Parce que celui qui a été fiancé a contracté une affinité telle, qu'il ne peut épouser la sœur de celle avec qui il l'a été sans dispense (cette affinité ne passe pas le premier degré).

Après septembre 1792, les registres paroissiaux disparaissent au profit des registres d'état-civil. Ce changement n'empêche pas la continuité des mariages religieux, ils figurent dans les registres de catholicités depuis environ 1800, avec les même règles d'application

Il est moins courant de trouver des dispenses civiles, en voici un exemple ; le 24 avril 1861 se marie à la mairie de Déville-les-Rouen, Arsène VINCENT, un veuf, âgé de 60 ans, il épouse sa nièce Marie Désirée LEGUILLON, elle a 21 ans. Dans le corps du texte du mariage figure en point 7, la dispense obtenue par décret le 23 février 1861, signé par Napoléon III , en application des articles 163 et 164 du code civile. La dispense est de l'autorité du Président de la République.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mariage de VINCENT et LEGUILLON sera précédé d'un contrat de mariage avant que le couple se retire à Nantes, la résidence d'Arsène, riche propriétaire vivant de ses rentes. Le couple aura une fille puis un garçon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà un sujet qui fait l'actualité et qui a été évoqué hier, lors de la dernière rencontre de généalogie avant la pause estivale. Voilà le compte-rendu du conseil municipal de St Victor l'Abbaye qui consacre sa séance du 5 décembre 1886 à ce sujet. Je profite de cet article pour vous souhaiter un bon été, et vous donnes rendez-vous en septembre.

 

Délibération du conseil municipal sur une indemnité de logement a accorder au médecin de St Victor.

L'an 1886 le 5 décembre, le conseil municipal de la commune de Saint Victor l'Abbaye s'est réuni au lieu de ses séances sous la présidence de M le Maire. Présents, etc...

M le Maire donne lecture au Conseil d'une lettre qui lui a adressé par un médecin du département des Ardennes qui se propose de venir se fixer à St Victor l'Abbaye si certains avantages pécuniaires lui sont assurés et expose qu'il y a lieu de prendre immédiatement une décision à ce sujet parce que ledit médecin a l'intention de ne quitter sa résidence actuelle que lorsqu'il aura une réponse satisfaisante. Le conseil après mûre délibération, considérant que tous les habitants de la commune désirant la présence d'un médecin et qu'un sacrifice d'argent sera largement compensé par l'avantage qui résultera d'avoir un médecin parmi eux. Décide qu'il sera accordé chaque année pendant trois ans à titre d'indemnité de logement une somme de quatre cent francs au médecin qui viendra s'établir à Saint Victor à la condition qu'il justifie du titre de docteur.

 

PRESSE LOCALE ANCIENNE

 

https://presselocaleancienne.bnf.fr/accueil

 

En parlant de la presse, petite suite.

Voici un site, en cours de construction, destiné à inventorier les archives de la presse en France, ce n'est pas la seule ressource, des journaux, numérisés et disponibles par Internet, ne figurent pas encore dans cet inventaire (ce n'est pas la majorité), mais il donne une bonne piste de départ.

 

 

 Pour prolonger le propos sur la recherche d'un fait divers, ce fait divers, par son « originalité » peu être repris par d'autres journaux de province, voire de la capitale, une recherche avec GENEANET est une bonne approche, voire la rubrique (en bas de page) « ALLER PLUS LOIN » et Résultats dans la bibliothèque. A voire aussi sur le site des archives du département concerné, la rubrique « Presse, journaux » est de plus en plus fréquente. Le progrès en matière de recherche permet d'utiliser une rubrique « recherche plein texte », elle n'est pas généralisée, mais ça vient. Elle permet d'effectuer la recherche à partir d'un patronyme, le nom d'une commune... sur une année, un mois...

Pour finir, la presse locale c'est aussi, la rubrique état civil, la rubrique judiciaire et les inhumations et les remerciements.

Bonne lecture.